« La Bête à sept têtes » c’est le désir de provoquer une écoute inattendue et surprenante.
Trois musiciens, trois façons d’aborder l’improvisation au carrefour de l’écriture et de l’oralité. Avant de devenir un style (trop ?) défini, le jazz a naturellement emprunté aux musiques populaires pour leurs vertus intrinsèques de libertés et de re-créations permanentes. Les musiques traditionnelles, d’où qu’elles proviennent, sont le terreau fertile et toujours en mouvement de notre appétit sonore insatiable.
Le choix de l’orchestration (violon, trombone, clarinette basse) permet cette jonction stylistique empreinte de fluidité acoustique : Clément Gibert et Olivier Bost sont complices au sein de l’ARFI de multiples aventures musicales improvisées, quant au chant et au violon de Clémence Cognet, c’est une invitation évidente à une approche quasi intuitive de la mélodie. Si l’improvisation est le socle principal de l’édifice commun, un goût affirmé pour les répertoires oraux et leur lyrisme implacable permettent de raconter les paysages, les gens et leurs chemins.
Clément Gibert (clarinette basse, sanza, voix), Olivier Bost (trombone), Clémence Cognet (chant et violon)